Conférence du 14 octobre : Pierre Malherbe voyageur du 16e

Cyril Daydé et Antoine BarréAntoine Barré travaille au service du patrimoine de Vitré depuis avril 2019 et il est guide conférencier depuis avril 2022. Cette conférence autour de Pierre Malherbe va permettre de mettre en lumière le monde de son époque.

Le voyage de Pierre Malherbe

1582 – 1608 :

Un marchand vitréen à la découverte du Monde.

1. La situation internationale.

          1. Les grandes découvertes.

De la fin du 15e au début du 16e siècle, le contexte des Grandes Découvertes et des grandes expéditions permettent de redéfinir les limites du Monde connu.

  • Christophe Colomb : les Caraïbes (1492-1493).

  • Jean Cabot (1497) et Jacques Cartier (1534) : Terre Neuve, Canada.

  • Francisco Pizarro (1531-1533) : empire Inca

  • Vasco de Gama : les Indes par le Cap de Bonne Espérance (1497-1499)

  • Pedro Alvarez Cabral (1500) : découvreur du Brésil.

  • Hernan Cortès (1521-1522) : empire Aztèque

  • Fernand de Magellan tour du monde (1519-1521) en passant par le détroit qui porte son nom. Expédition achevée (1522) par Juan-Sébastian Del Cano

2.Un monde partagé en deux

Le traité de Tordesillas (1494) place les Amériques du Mexique à l’Argentine et Manille sous domination Espagnole et celui de Saragosse (1529) le reste du monde du Brésil à l’ouest à la Chine à l’est sous souveraineté Portugaise.

            3.Le réveil des nations européennes

L’hégémonie hispano-portugaise est de plus en plus contestée par les autres nations européennes.

En France, l’expédition du lavallois Pyrard part en 1601 de Saint Malo avec à son bord le vitréen François Martin qui découvrira le remède contre le scorbut. L’objectif de cette mission était de sonder le gué, chercher un chemin des Indes et le montrer aux Français. Ce sera un fiasco. François Martin revient en 1603 à Plymouth. Pyrard et le 2ème bateau font naufrage. Il rentre à Laval le 16 février 1611.

1577 Francis Drake, est dans le Pacifique

En 1620 les émigrants du « Mayflower » débarquent en Amérique et fondent Plymouth en Nouvelle-Angleterre.

1602 Création de la Compagnie hollandaise des Indes.

1615 Passage du Cap Horn.

Dans un monde connu qui a pratiquement doublé, mers et océans deviennent des espaces stratégiques, des zones d’influence.

Dès le 16e siècle, France, Angleterre et Hollande entendent prendre leur place entre Espagnols et Portugais dans le partage du monde. Débauchant des navigateurs ibériques, elles prennent, au 17e siècle, le contrôle des mers, affaiblissent la flotte portugaise et anéantissent la suprématie espagnole avec l’aide des pirates dans les Caraïbes. Les grandes puissances européennes se retrouvent en rivalité de l’autre côté de l’Atlantique. En moins de vingt ans, le noyau des futures colonies américaines est fondé : Virginie, Nouvelle-Angleterre, Nouvelle-France, Nouvelle-Néerlande, Antilles, Louisiane.

La Compagnie hollandaise des Indes. À l’aube du 18e siècle, les marchands d’Amsterdam veulent contrôler le commerce des épices en Europe du Nord. Fondée en 1602, la Compagnie hollandaise des Indes est leur instrument politique et commercial. Elle s’installe aux Indes et aux Moluques où elle chasse les Portugais et négocie des concessions avec les chefs locaux. Elle étend son empire et brise le monopole ibérique, déjà attaqué par les Anglais. En quelques décennies, les Pays-Bas s’approprient l’océan Indien et supplantent le Portugal dans le commerce des épices.

Le premier tour du monde anglais. En 1577 Francis Drake, pirate, négrier et explorateur, pénètre dans le Pacifique. Officiellement, il est à la recherche de la Terre australe pour le compte d’Élisabeth Ière. Officieusement, l’Anglais vient harceler les Espagnols en Amérique du Sud, pille leurs navires et remonte la côte ouest plus qu’aucun autre avant lui. Il entend découvrir au Nord un passage supposé relier le Pacifique à l’Atlantique, en vain. Drake reprend la route de l’ouest, regagne l’Angleterre par l’océan Indien après une escale aux Moluques, et renouvelle ainsi l’exploit de Magellan. Le cap Horn, une nouvelle route vers le Pacifique En 1615 le marchand hollandais Isaac Lemaire finance une expédition pour trouver la Terre australe par l’ouest. À bord du Hoorn, Guillaume Schouten met cap au Sud, erre dans un labyrinthe d’îles, et double après six mois une terre élevée : le cap Horn. La couleur des eaux révèle au capitaine son entrée dans le Pacifique au bleu déjà légendaire. Mais la colère de la Compagnie de Indes, dont le monopole vient d’être contourné, est si terrible que Lemaire serait, dit-on, mort de dépit sur le chemin du retour.

2. Le commerce des toiles de Vitré.

  1. Le chanvre

Le chanvre est connu 5000 ans av JC en Chine, au 9ème en Bretagne et a son essor au 13e siècle. Plantation en avril, récolte fin juin. Après récolte, il et mis à sécher avant le rouissage qui est une opération très technique et délicate. On attendait l’hiver pour broyer les tiges avec un couteau à braie.

Broyage du chanvre  Métier à tisser

Puis filage et tissage en atmosphère humide pour éviter que le fil ne casse.

  1. Le commerce des toiles.

Nouvelles utilisations des toiles de chanvre de Vitré, les Canevas : de l’emballage à la voile de bateau.

Les marchands changent parfois de villes dans les périodes troublées, notamment pendant le siège de Vitré où ils se réfugient à St Malo mais continuent leurs activités. A la fin du 16e siècle, Vitré est une ville de 10 000 habitants.

1472 : Confrérie des Marchands d’Outre-Mer. En 1472, les marchands vitréens de toiles de chanvre se réunissent en une guilde : la confrérie des marchands d’Outre-Mer. Ils se réunissent alors dans une salle au-dessus de la porte d’Embas.

1526 : Traité des toiles par Guy XVI, baron de Vitré et Comte de Laval)

Plus que des fabricants, des négociants. Les objectifs de la confrérie sont commerciaux, professionnels et religieux.

Marques de marchands

Afin de reconnaître leurs toiles, les marchands y apposent leur marque qui, par extension, deviendra la marque de leur maison. Dès lors, on les affiche dans la ville sur l’église Notre-Dame dont on finance les travaux par exemple.

Maisons de marchandsLes maisons des commerçants de la toile : une façade commerciale et entrée manoir sur côté On retrouve dans cette belle rue de nombreuses maisons typiques des marchands vitréens : un sous-sol sombre éclairé par un soupirail où on travaillait le fil de chanvre, un rez-de-chaussée haut de plafond, pour exposer les toiles, qui servait d’espace commercial, un premier étage d’habitation « noble », un étage sous les combles pour les chambres des domestiques et des enfants. L’ensemble est dans un parcellaire en lanière (parcelles perpendiculaires à la rue, voir cadastre ancien de 1811) d’où l’expression « avoir pignon sur rue ».

3. Pierre Malherbe.

           1.Généalogie.

Fils de Guyon Malherbe et de Jacqueline Lefaucheur, sa femme, il est né le 18 février 1570 et il est baptisé à l’église Notre-Dame par le recteur Guillaume Tizon. La confrérie des Marchands d’Outre-Mer y possède sa chapelle dans un des pignons nord.

Vif et intelligent, avec une grande appétence pour les langues, le petit Pierre Malherbe est intronisé dans la guilde des Marchands et envoyé chez des parents à Sanlucar de Barrameda en Espagne pour apprendre le métier de marchand auprès de son oncle Jehan Malherbe. Il embarque à Saint-Malo sur le Corbin le 15 mai 1582.

            2.Adolescence espagnole et formation

Pierre Malherbe arrive à San Lucar début juin 1582, il a 12 ans. Il loge chez dans la calle Bretones (rue des bretons, très implantés dans ce port de départ vers le Nouveau Monde et de nombreuses expéditions) et fait son apprentissage de marchand en faisant tous les métiers …

En tant que faisant partie du milieu des marchands bretons, Il a ses entrées au palais ducal de Alonso Pérez de Guzmán, duc de Medina Sidonia qui sera le chef de l’Invincible Armada et qui achètera beaucoup de toiles de chanvre aux vitréens pour armer sa flotte. Après la débâcle et dans l’historiographie, les marchands bretons seront mis en cause sur la qualité de leurs voiles et accusés de favoritisme par rapport à l’Angleterre.Est-ce Malherbe

1587 : Bachelier en Métallique, chimie, astronomie, alchimie et géologie

1589 : Université de Salamanque, Collège de Droit et d’économie et leçons d’arabique au Collège Trilingue

Changement d’identité : il devient Pedro Lopez de Malahierba, natif de la région de Zafra 40 kms au nord de Séville.

Les risques avec l’Inquisition l’amènent à bord de la « Flotte d’Or » qui fait les liaisons avec les Amériques. Pierre Malherbe embarque début mai 1593. Il signe à cette occasion une reconnaissance de dettes à ses compagnons marchands vitréens qui lui fournissent une cargaison de toiles. L’objectif commercial est d’éviter les commissions et taxes des intermédiaires espagnols pour les échanges avec le Nouveau Monde, réservé aux commerçants espagnols exclusivement.

4. Le Voyage.

  1. La Nouvelle Espagne.

Il débarque à Veracruz à la mi-juillet 1593 au fort San Juan de Ulua. Le fort est construit à partir de 1565, dans le cadre de la colonisation espagnole du Mexique, afin de protéger l’accès au port de Vera Cruz. Il est étendu au fil des années et finit par recouvrir toute l’île. Formé aux métaux à l’université de Salamanque, rompu à l’ouvrage d’Agricola De re metallica, Pierre Malherbe découvre en octobre 1593 une mine d’argent près de Zazatecas. L’argent dans le commerce de l’époque avec la ChineIl suscite les convoitises, notamment du vice-roi de la Nouvelle Espagne et doit fuir à travers l’Amérique centrale et du Sud.

  1. Potossi et Lima.

Potosí est fondée en 1545 pour exploiter la mine proche. À la fin du XVIe siècle, les Basques sont bien établis dans la ville, et constituent une partie substantielle de ses habitants, et un groupe principal occupé de l’extraction des minéraux. Pierre Malherbe arrive à Potosì à la fin de l’automne 1594. Forte de 40 000 habitants à l’époque, la ville est réputée pour ses mines d’argent : « La montagne de Potosì est la plus riche du monde et elle n’a point de fin pour ce qu’elle recèle d’argent » notera le voyageur.

Retour à Lima en mars 1595. Malherbe décide alors de continuer vers l’ouest et il embarque le 16 juin 1595 avec une expédition d’exploration des îles Salomon. Le 22 juillet, il est aux îles Marquises et arrive en septembre aux îles Salomon.

  1. Îles Salomon

Échec de trouver le mythique trésor d’or. Le 7 février 1568, l’Espagnol Álvaro de Mendaña est le premier Européen à découvrir les Salomon. Il y réside avec ses hommes jusqu’en août, une période marquée par des « rencontres continuellement sanglantes » avec les autochtones, auxquels les Espagnols réclament de force de la nourriture. Lorsqu’il revient en Espagne et relate sa découverte, les Espagnols, persuadés qu’il a découvert la légendaire Ophir, terre d’origine de l’or du roi biblique Salomon, indiquent le nom Islas Salomon sur leurs cartes.

  1. Manille

Pierre Malherbe arrive à Manille en février 1596. Au gré des rencontres et des lieux qu’il traverse, il se fait passer pour français ou espagnol et se mêle aux milieux européens sur place. Grâce à sa connaissance des métaux et son aisance dans l’apprentissage des langues, il progresse dans son voyage.

En zone portugaise, il reprend son identité française.

  1. Canton

Malherbe arrive à Canton à l’été 1596. Il découvre ce nouvel univers de la Chine des Ming, s’étonne des palanquins dans les rues, découvre la philosophie de Confucius, se réjouit de la cuisine chinoise et s’émerveille de la « volupté de ces femmes en inventions vénériennes ». Il mène une mission d’estimation du trésor royal de Wan Li de la dynastie des Ming.

  1. Pégou en Birmanie

Ville de 150 000 habitants à l’époque, Pégou est une plaque tournante du commerce international dans la région. Il y rencontre Jacques de Coutre, un marchand flamand de pierres précieuses. Jacques van de Coutere ou van de Koutere (Bruges, vers 1572-Saragosse , juillet 1640 ) était un marchand de diamants du sud des Pays-Bas au service de la marine portugaise. Avec ce dernier, il va sillonner la région pour faire son métier de marchand jusqu’au printemps 1598.

  1. Agra

En 1602, il est à Agra et rencontre le Grand Moghol Akbar dont il devient l’ami. Il reste pendant 3 ans en Inde et voyage dans la région Kaboul – Samarkand.Khan Akbar

Akbar dirige l’Empire moghol de 1556 jusqu’en 1605 Akbar agrandit son empire en faisant la conquête du Gujarat en 1573, du Bengale en 1576, du Sind en 1590, de l’Orissa en 1592 et du Balûchistân en 1594. Au décès de son frère Hakîm, roi de Kaboul, en 1585, il hérite du Cachemire. Il se lance ensuite à la conquête du Sud de l’Inde. D’une grande ouverture intellectuelle et religieuse il invite des représentants des grandes religions à débattre devant lui de questions religieuses. Des jésuites de Goa y sont également invités5. De ces débats et recherches, il tire, en 1581, une religion de la lumière appelée Dîn-i-Ilâhî, idéologie religieuse syncrétiste empruntant à l’islam, au christianisme et surtout au jainisme. Il espérait promouvoir cette religion comme facteur unifiant de son empire. Il autorise à nouveau la construction de temples hindous mais interdit la satî, le suicide des veuves.

  1. Aux sources du Gange

Il mène une expédition aux sources du Gange pour le compte d’Akbar. C’est un des détails qui permet de vérifier la véracité de son récit : il raconte des détails qui n’étaient pas connus à son époque Les sources du Gange sont découvertes le 13 mai 1808 par une expédition militaire commandée par William Spencer Webb Après la mort d’Akbar le 28 octobre 1605, Malherbe ressentant peut-être le mal du pays, son successeur Djahangîr l’envoie en ambassade auprès du Shah Abbâs de Perse et le charge de messages pour le Roi de France.

  1. Ispahan

Il arrive à Ispahan en 1606 et rencontre le Shah Abbâs de la dynastie des safavides qui imposèrent le chiisme en Perse. Comptant parmi les souverains les plus remarquables de la dynastie safavide, Abbas monte sur le trône en 1588, sous l’impulsion de son tuteur Murshed Quli Khan, après avoir évincé son père, Shah Muhammad Khodabanda (1577-1587), ainsi que son frère Abu Taleb considéré comme le régent, vakil. Alors que près de la moitié de l’Iran est aux mains des Ottomans et des Ouzbeks, Abbas reprend progressivement le contrôle de son territoire et impose son autorité aux différents groupes turkmènes appelés Qizilbashs. Voyage par terre en caravane jusqu’à Alep en Syrie, puis en bateau. Il débarque à Marseille à l’automne 1608 puis se rend à Lyon où il noue contact avec des marchands vitréens et il est de retour à Vitré par un convoi de marchands.

5. Le Retour.

  1. Retour à la Source.

Il arrive à Vitré début septembre 1608 et reprend sa place dans sa famille et sa classe sociale des marchands. Il semblerait qu’il se rende propriétaire du manoir des Tesnières à Torcé. Un château prendra sa place en 1860, construit par l’architecte vitréen Jacques Mellet.

  1. Les projets royaux

De retour à Vitré, il rencontre une de ses vagues connaissances d’avant son départ de 1582 avec lequel il a beaucoup à échanger : François Martin, nouvel apothicaire à Vitré et de retour d’une expédition aux îles Moluques avec le lavallois François Pyrard qui en fera le récit.

Sur les conseils de François Martin, Pierre Malherbe monte à Paris faire le récit de son périple à Pierre Bergeron le géographe du Roi. Il rencontre Henri IV qui est très intéressé par son projet de création d’une compagnie de commerce des Indes Orientales, Sully, par contre, beaucoup moins. L’assassinat du Roi sonnera le glas du projet. Après la mort de Henri IV et ses espoirs de compagnie des Indes orientales déçus, Malherbe repart vers le Sanlucar de Barrameda de son adolescence. Il semble qu’on le trouve à cette époque propriétaire du numéro 1 de la Calle Bretones. Il semble qu’il fait des allers-retours entre Sanlucar et Vitré, mais, peut-être, pas seulement… On reparle de lui comme ayant mené pour le compte de Philippe III d’Espagne une expédition fort lucrative aux Indes, réalisant donc ce qu’il avait envisagé avec Henri IV

  1. La fin des aventures

R. Faligot a retrouvé un acte de décès pour Pierre Malherbe à Argentré-du-Plessis daté du 23 septembre 1637. Il reposerait donc à la chapelle Saint Pierre alors église paroissiale.Chapelle Argentré du Plessis

Précaution sur l’acte de décès Ou pas … Mais c’est l’hypothèse la plus plausible… Pour les autres hypothèses, je vous renvoie vers leur auteur et spécialiste du personnage de Mlaherbe, Roger Faligot et son ouvrage Les sept portes du Monde.

En conclusion

Le destin exceptionnel d’un marchand vitréen.

Un monde en mouvement et en mutation.

Une histoire à redécouvrir.

Sources et Bibliographie

Pierre Bergeron, Traité de la navigation et des voyages de découvertes et conquêtes modernes, et principalement des François, Paris, 1629, in-8°4

Les voyages du sieur Malherbe de Vitray, manuscrit inédit des notes de voyage relevées par Pierre Bergeron, manuscrit (microfilm) aux archives de Vitré.

Visite conférence réalisée par Gwenolé Legué Sinquin et Roger Faligot le 6 novembre 2010, Ville d’Art et d’Histoire.

Conférence de Roger Faligot, Les Bretons à travers le monde, 20 septembre 2019, centre Duhamel, Vitré

Conférence magistrale de Gwénolé Le Goué-Sinquin, La confrérie des Marchands d’Outre-mer pendant les guerres de religion, 12 février 2020, château de Vitré et cet article sur le commerce avec l’Espagne.

Roger Faligot, Les 7 portes du Monde

Bernard et Jacqueline Le Nail, Hommes et femmes remarquables du pays de Vitré

Bernard Le Nail, Explorateurs et grands voyageurs bretons

La course aux épices : Malouins et Vitréens dans l’océan Indien au début du XVIIe siècle, thèse de Guillaume Lelièvre

Du chanvre à l’argent : l’âge d’or toilier à Vitré (1550-1600), Gwénolé Le Goué-Sinquin

De Vitré à Saint-Malo : un négoce entre terre et mer (1559-1598), Gwénolé Le Goué-Sinquin

La route des Toiles en Bretagne, le lin et le chanvre hier et aujourd’hui, Françoise de Beaulieu et Hervé Ronné, éditions Ouest France, 2010

Crédit photos :

  • Portrait of a European, India, Mughal dynasty, opaque watercolour and gold on paper, 29.5 x 18.3 cm, Victoria & Albert Museum 

  • Carte postale : Broyage du chanvre – Collection Maison du Tisserand de Quintin, in La route des Toiles en Bretagne le lin et le chanvre hier et aujourd’hui, Françoise de Beaulieu et Hervé Ronné, éditions Ouest France, 2010

  • Carte postale : Métier à tisser – Collection Hervé Le Bihan, in La route des Toiles en Bretagne le lin et le chanvre hier et aujourd’hui, Françoise de Beaulieu et Hervé Ronné, éditions Ouest France, 2010

  • Khan Akbar = Domaine public

  • Les autres photos : ABPatrimoine

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