Une fois encore nous vous proposons une découverte d’éléments patrimoniaux en hauteur. Nous nous intéresserons donc aux cheminées et plus particulièrement aux souches et corbeaux.
En pierres ou en briques, mariant les deux matériaux, enduites ou non, les souches de cheminées nous renseignent parfois sur l’histoire des édifices.Voilà une méthode pour encadrer harmonieusement une fenêtre (Changé, rue de Niafles).
Intéressant jeu de construction en briques (Craon, rue de bel Air). La date de 1725 portée sur la cheminée du presbytère de la cathédrale de Laval peut indiquer la fin de la construction de ce dernier par l’architecte V. Douart.
Cette cheminée en briques (Laval, rue de Paradis) ne semble pas avoir besoin d’être assurée par des tirants comme les deux suivantes (Soulgé-sur-Ouette, route d’Évron et Sainte-Suzanne, maison des Charrières).
La date de 1666 sur cette cheminée de granite (Saint-Thomas-de-Courceriers) ne laisse pas de doute sur les bâtisseurs : G[uillaume] D[u] B[ois] DES BORDEAUX N[icole] DV PL[essis] CHATILLON – 1666.
Quant à ces mitres de terre cuite, elles sont en parfaite cohérence avec le reste de l’architecture du pavillon (Bourg de Ballée).