La lumière arrive par l’oculus par Gervais Barré
L’oculus, élément d’architecture, est une petite baie de forme circulaire, ovale ou polygonale pratiquée dans une porte, un mur, un toit ou située au faîte d’une coupole, cette ouverture est destinée à donner du jour ou de l’air. Lorsque l’oculus (au pluriel indifféremment oculus ou oculi) est sur un toit, c’est un œil de bœuf lorsqu’il est de dimensions réduites, pratiqué dans la porte d’entrée d’un bâtiment religieux ou civil, c’est un judas.
On trouve l’oculus dans les églises de style roman ou gothique au sommet des tympans et quand il prend une grande importance, dans le parti-pris décoratif des façades de ces édifices religieux ; on lui donne alors le nom de rose ou de rosace.
Les oculi de façade sont en général encadrés de matériaux locaux, qui pour les Coëvrons sont la brique, le grès, le granit, le calcaire marbrier et pour les plus anciens le calcaire coquiller de Bernay (72) mais dans d’autres secteurs il en existe en terre cuite ou en tuffeau.