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| La Jupelière |
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Situé à la lisière du bois de Bergault, le château de la Juppelière fait l’objet d’une première mention dans le registre paroissial de Maisoncelles du Maine en 1610. Le bâtiment principal, orienté à l’ouest, offre un plan symétrique en U, propre à marquer son appartenance à un style architectural caractéristique du 18ème siècle. Un millésime placé sur le linteau de la porte principale du logis atteste d’ailleurs d’une campagne de travaux conduite par la famille d’Houllières à la veille de la Révolution. Cette dernière période de l’histoire de France voit la propriété servir de quartier général au chef chouan Jacques Bruneau de la Mérousière surnommé « Monsieur Jacques » qui tente de fédérer autour de sa personne les troupes insurgées des deux rives de la Mayenne. |
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| La chapelle dans l’aile gauche |
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Le soir du 28 octobre 1794, le poste républicain de Villiers-Charlemagne tente le surprendre mais il est sauvé in extremis par l’intervention de « Jambe d’Argent » qui parvient à couvrir la fuite des officiers chouans dans le bois tout proche. L' »affaire » de la Juppelière se soldera par trois morts, deux chez les « blancs » et un chez les « bleus ». Quelques mois plus tard, le château sert de nouveau de refuge à un autre important personnage : il s’agit de François Huchedé, vicaire revenu d’emprisonnement à Rambouillet, qui, de 1795 à 1800, va y exercer son ministère en toute clandestinité. Les murs de la chapelle castrale, faisant office de registre, atteste encore de la célébration en ces lieux de 118 baptêmes et de 95 mariages. Parmi les noms figurant sur les murs, on retrouve notamment celui de René Rabbé, républicain convaincu et maire d’Entrammes de 1795 à 1856, qui vient y faire bénir ses noces le 12 juillet 1797. |
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| Au plafond |
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| Détail |
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