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| Le monument aux morts de la commune d’Alexain est particulièrement caractéristique des monuments élevés au lendemain de la première guerre. Par son emplacement au cœur du village, entre l’église et la route principale, il rappelle quotidiennement aux vivants le sacrifice des enfants de la commune morts pour la France. Par le motif du poilu, il illustre l’engagement des soldats au centre des combats et se retrouve donc naturellement au cœur des commémorations. Le poilu d’Alexain, œuvre du sculpteur Charles Henri Pourquet, figure parmi les modèles les plus diffusés dans les communes françaises. Intitulé « Résistance », il peut être lu au premier degré comme un remarquable témoignage de l’équipement du soldat français de la guerre 1914-1918 (cartouchière, musette, fusil…). Cependant, la ressemblance s’arrête ici. Les deux jambes écartées tenant son fusil des deux mains face à un ennemi invisible, l’attitude sent la pose. Nous ne sommes pas donc devant une image réaliste du poilu mais bien devant une illustration du célèbre « on ne passe pas ».
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