Un cadran solaire est un instrument qui indique le temps solaire par déplacement de l’ombre du style ou gnomon sur la table du cadran. Ce dernier porte un ensemble de graduations permettant de « lire » l’heure solaire. L’origine des premiers cadrans solaires serait en Egypte ou en Mésopotamie.
L’objet de cet article est de présenter un certain nombre de cadrans répertoriés en tant que « petit patrimoine » et de souligner la fragilité de ces objets dont il est urgent de faire un inventaire exhaustif.
Les cadrans mayennais répertoriés à ce jour ont été réalisés entre le 17e et le 19e siècle. Outre les graduations inhérentes à leur fonction, beaucoup portent également des inscriptions complémentaires précisant la date de réalisation ou de la commande, le nom de l’artisan et du commanditaire et une maxime en latin ou en français.
Ces dernières peuvent être sentencieuses ou poétiques mais font souvent allusion à l’heure dernière : Que ferais-tu si c’était pour toi la dernière [heure] ? Agis assez vite (Ambrières), L’heure du jugement vient pensez-y (le Buret), Le sage commandera aux astres (Saint-Denis-d’Anjou)…
… mais aussi Rapide [est l’heure] pour les gens heureux, lente pour les malheureux (Saint-Denis-d’Anjou), D’un moment dépend l’éternité (Saint-Martin-de-Villenglose), N’en redoute qu’une [heure] (Chemazé), La mort vient (Rennes-en-Grenouille).