Revue en ligne La Mayenne, archéologie, histoire
Nous avons le plaisir de vous annoncer qu’un quatrième article a été ajouté dans le volume 2025 de notre revue en ligne La Mayenne, Archéologie, Histoire:
■ Bruno Lizee, Le cimetière de la psychiatrie de Mayenne, 1878-2017.
Les cimetières de psychiatrie encore préservés sont rares en France. Créés à la fin du 19e siècle et au début du 20e, ils répondent aux besoins des hôpitaux psychiatriques devenus départementaux depuis la loi du 13 juin 1848. Malgré son importance, le site de Mayenne, actif de 1878 à 2000, n’a pas encore été étudié. Huit cent quatre-vingt-deux tombes ont été dénombrées sur un plan de 1950. Le cimetière est décrit avec les particularités de son usage, les inhumations juxtaposées des patients, soignants et personnels. Enfin, certaines évolutions intervenues entre 1937 et 1990 sont évoquées à partir d’archives et de la mémoire de ceux qui ont connu le site en service.
Cet article est accessible librement à partir du site Internet de la SAHM (www.sahm53.fr) ou de celui des Archives départementales de la Mayenne (https://archives.lamayenne.fr) en suivant le chemin suivant: page d’accueil / découvrir / revue La Mayenne, archéologie, histoire / l’ensemble des publications.
Nous vous rappelons que les tables détaillées de l’ensemble de nos publications sont également en ligne et à votre disposition. Elles sont mises à jour au fur et à mesure des parutions.
- Christian Davy, Les peintures murales nouvellement restaurées du chœur et du transept de Saint-Jean-Baptiste de Château-Gontier. 3e partie : Observations sur un décor ruiné.
La structure de la présentation des peintures murales romanes de Saint-Jean-Baptiste après leur restauration achevée en 2019 a été organisée en fonction de trois objectifs : le premier concernait l’établissement du corpus de la documentation iconographique. Celui-ci a été publié dans La Mayenne, archéologie, histoire 2021, p. 1-16. Le deuxième donnait accès à la reproduction et à la description précise de chacune des scènes et du décor ornemental dont la publication a été effective avec MAH 2023, p. 1-60. Le troisième et dernier objectif consiste à mettre en place les éléments d’information et de réflexion qui serviront aux recherches futures à travers quatre thèmes : la technique ; la manière de structurer le décor ; le programme iconographique avec une attention particulière portée sur les inscriptions et sur les sources d’inspiration ; enfin, la question si délicate de la datation.
- Michel Hubert, Eugène Sue « en famille » à Aron.
Ancien site industriel devenu parc de loisir, le domaine des Forges d’Aron possède une imposante tour médiévale. Elle a été baptisée Tour Eugène Sue par la commune en raison d’une tradition orale fermement défendue par les habitants. L’écrivain y aurait séjourné et écrit une partie de ses romans, affirment déjà les instituteurs dans leur monographie communale publiée en 1899. Mais le doute persiste, car aucune preuve matérielle n’atteste de l’authenticité de ce fait. Récemment publiés par Jean-Pierre Galvan, les cinq volumes de la Correspondance générale d’Eugène Sue apportent des éléments de réponse indiscutables. Eugène Sue a bien séjourné à plusieurs reprises au logis de son parent, le maître de forges Louis Bigot, et quelques chapitres de ses fameux romans ont été écrits à Aron. Après son décès en 1857, Paul Caillard, son neveu et héritier, séjourne à son tour au domaine des Forges dont il donne une description particulièrement intéressante
- Pierrick Barreau, Le Château de Magnanne à Ménil, nouvelles découvertes.
L’étude des maisons de plaisance de la vallée de la Mayenne a été conduite de 2021 à 2023 par le pôle inventaire du Département de la Mayenne, avec le soutien de la Région des Pays de la Loire. Elle permet notamment de renouveler les connaissances et le regard sur les demeures du 19e siècle édifiées aux abords de la rivière, dont la densité est très forte notamment à proximité des villes de Laval et de Château-Gontier. L’apport sur les résidences d’Ancien Régime est plus nuancé, du fait bien souvent de leur destruction au 19e siècle pour construire à neuf, de leurs importants remaniements ou de fonds d’archives lacunaires. Néanmoins, l’étude du château de Magnanne à Ménil (fig. 1) – finalement bien mal connu des historiens et historiens d’art – aboutit à des conclusions toutes nouvelles sur la construction de cet édifice, bien souvent surnommé, non sans une certaine exagération, « le petit Versailles du Haut-Anjou ». Il n’en reste pas moins que Magnanne figure parmi les plus importantes réalisations de l’époque moderne en Mayenne, comme le château de Craon. Il s’inscrit dans un corpus d’architectures diffusé dans toute la France à partir du milieu du 17e siècle, mais son apparente homogénéité cache une histoire et un chantier plus complexes. Outre ces nouvelles découvertes, notre propos replace le château de Magnanne dans le contexte de la construction de châteaux de plaisance aux 17e et 18e siècles sur l’actuel territoire de la Mayenne mais aussi à plus grande échelle.
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