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Revers de la façade : deux tableaux
St Martin, saint militaire, professe son appartenance à la religion chrétienne devant son empereur peu avant le martyre. Apparition du Christ, vêtu du manteau donné par St Martin, insiste plus sur la récompense de la bonne action que sur l’acte lui-même. Bras droit du transept : St Sébastien, autre saint militaire, a la même attitude devant Dioclétien. Bras gauche du transept : la Visitation rappelle le témoignage de la première reconnaissance humaine de la nature divine du Christ bientôt enfanté par la Vierge. Abside du chœur : suite de personnages liés par l’idée de paternité ; Joseph père du Christ, Zacharie celui de Jean-Baptiste, Abraham père d’une multitude plus nombreuse que les étoiles. David qui occupe une place importante dans la généalogie du Christ, Joachim père de la Vierge. Ils soutiennent l’image de Dieu, assis sur son trône de gloire, théophanie peinte à la voûte entre les pampres inspirés de la décoration de la chambre papale du palais d’Avignon. Cette iconographie évoque le pater noster. Première travée du chœur : deux grands tableaux peints (sans silicate vu l’état médiocre de conservation) Mur de gauche : le Christ bénissant la Vierge assis sur un char tiré par les 4 évangélistes aidés par des dignitaires de l’église. Allégorie de l’Eglise et de son rôle de propagation de la foi. Inspiré d’une épître de St Jérôme sur le quadrige du Seigneur. Mur de droite : rencontre d’Abraham et de Melchisédech symbolise le mystère eucharistique qui se déroule sur l’autel, entre les deux tableaux. Ces peintures murales caractéristiques de son œuvre, sont l’un des derniers grands chantiers de Louis, comte de Galembert. Documentation : Dictionnaire de la Mayenne, abbé A. Angot. Saint-Martin-du-Limet et le comte de Galembert, C. Davy, 303 – Arts, Recherches et Créations, Numéro 37 – 2ème trim. 1993 Base Mérimée. |
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