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En 1717, la chapelle est agrandie d’une nef commandée par M. de Lantivy, seigneur de la Lande de Niafles. Il y fit placer au maître autel l’ex-voto composé des 3 bas-reliefs aujourd’hui apposés au mur, l’autel ayant été supprimé. l’Annonciation de la Vierge avec les armes des Lantivy, de gueules à l’épée d’argent en pal, pointe en bas, et de la Chevalerie de gueules au cheval cabré d’argent., La naissance du Christ où parmi les bergers on retrouve le portrait du donateur, L’adoration des mages, encore avec le portrait du donateur. Il présente son fils, obtenu à la suite d’un vœu à la Vierge. Dédicace : « ex voto domini de Lentivi, equitis, domini de la Lande et dominae de la Chevalerie, anno 1717. La chapelle est pillée à la révolution de 1789, la statue enlevée par un profanateur de Craon puis sauvée par son épouse et ramenée à la Crue. En 1848, un don permet d’accoler une chapelle dédiée à St Joseph. Le sanctuaire, en très mauvais état, est reconstruit en 1867, en style néo-gothique par Lemesle, architecte au Mans et bénie le 19 mars 1868. Outre la statuette de la Vierge placée dans une niche au dessus de l’autel, on y vénère la statue de St Léonard que l’on ceignait autrefois de chaînes pour être délivré des douleurs et de St Malo, réputé guérir des douleurs intestinales, auquel on offrait des écheveaux de fil. Une autre inscription mentionne que l’autel a été construit par les soins de Sébastien Cadoreau, curé de Saint-Martin-du-Limet. L’abside a été peinte en 1894 par Ladislas Dimkowsky, fils d’un marquis polonais émigré. La Crue fait toujours l’objet d’un pèlerinage annuel qui a lieu le dimanche le plus proche du 8 septembre. Propriété communale, cet édifice est parfaitement entretenu, ouvert chaque jour selon un « tour de service » hebdomadaire : c’est un bel exemple qui, nous l’espérons, sera copié dans d’autres lieux. Sources : Dictionnaire Mayenne, abbé Angot T1 et 4, articles « la Crue ». Epigraphie Mayenne, abbé Angot, p. 320 et 321 Armorial monumental de la Mayenne, abbé Angot, p. 441 et 442. |
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