Le château de l’Ansaudière

Le château de l’Ansaudière

présenté par Mr de Sorbay

Compte-rendu par Joël poujade

Comme nous le raconte avec humour monsieur de Sorbay, l’Ansaudière n’a été le théâtre d’aucun évènement tout en étant au cœur d’une région riche en histoire.

Mr de Sorbay
Joël Poujade prenant des notes.

Mentionné dans le cartulaire de la Roë au 12ème siècle, le logis appartenait à Ansaudus Queue-de-Loup. Ce dernier, vassal du seigneur de la Rouaudière, en brûla le logis : il aurait été emprisonné à la Roê dont le prieur était alors Jobert de la Joubardière.

Le modeste logis des origines a été agrandi, sa surface a triplée au 17ème, ou modifié au fil des générations jusqu’au 20ème siècle. Ainsi en 1827 furent édifiées en façade, des tours rondes à effet décoratif et des clochetons destinés à casser la pente des toitures.

Niché dans un vaste parc aux arbres majestueux, l’Ansaudière est un exemple d’équilibre, et de rigueur tout en restant en harmonie avec la nature : « trois hectares d’étangs, trois hectares de pelouses, trois hectares d’allées boisées…. ».

En accord avec le romantisme du 19ème siècle, de grandes perspectives encadrent le paysage alors que de petites percées relient les grandes allées et les petites clairières avec bancs. Plus le regard s’éloigne du logis, plus il est confronté avec un décor champêtre, avec une nature de moins en moins domestiquée.

Chaque secteur est un tableau qui s’articule autour d’un pont, d’une pagode ou d’une fausse ruine. Il ne manque plus que les statues en terre cuite qui ont disparues.

 

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