Faisant suite à la page du mois précédent, nous vous proposons des marquages en toitures.
Il n’est pas question ici de « première ardoise » telles qu’elles sont décrites, décorées, avec parfois une abondance d’inscriptions énumérant les noms et titres des fondateurs mais de simples dates gravées ou plutôt « piquées » par les artisans couvreurs. Déjà, Angot signale la disparition d’une ardoise de faîtage datée de 1649 à Ampoigné.
Changé, rue B. Marcou
Mairie d’Arquenay Saint-Denis-du-Maine, Le Coudray
Comme vous le constatez, cette pratique est toujours de mise chez les artisans.
Livré-la-Touche, presbytère Soulgé-sur-Ouette, la Motte Valory
Ces marques sont rares et fragiles. Comme pour les girouettes, les épis de toits, les cadrans solaires, nous comptons sur vous, lecteurs, pour nous signaler ces témoins du passé afin qu’une description perdure en cas de disparition.
Photos : M. Fleury.