Avril à Juillet 2013

Bonus du petit patrimoine

la chapelle
Photos : D. Trideau,
J.J. Couetoux du Tertre

Chapelle de la famille de la Forêt d’Armaillé.
Cette chapelle funéraire est dans le cimetière de la Selle-Craonnaise. Cet édifice de qualité est orné de sculptures et de vitraux représentant St Amator (Amadour), St Louis, St Paul et St Gérôme. Contre le mur extérieur sud est accolée la pierre tombale de François-Pierre de la Forêt d’Armaillé (1743) qui provient du chœur de l’église St Nicolas de Craon. Elle est décrite dans l’Épigraphie de la Mayenne, A. Angot, T.1, p. 260.

Notre correspondant sur le Craonnais nous signale que la toiture a été réparée. Voici une bonne nouvelle qui garantie la protection d’un édifice remarquable.

 

Photo : A. Degrenelle
Photo : G. Barré

La fontaine St Méen à Ruillé-le-Gravelais alimente un lavoir en parfait état.
A 2 km. Au sud de Vimarcé, au milieu de la forêt de Sillé, la chapelle de la Croix de Lamare marque la limite avec la Sarthe. Les cartographes l’ont repérée sous le nom de Croix de la Mare. Elle a remplacé un oratoire élevé par le citoyen Lamare, pris de remords pour ses crimes pendant la Révolution.

 

Croix de Torcé
La chapelle de la Cour-des-Oyères

Érigée au milieu du cimetière de Torcé-en-Charnie, cette croix est adossée à un autel où était célébré un service avant l’inhumation. Comme le mentionne l’épigraphie du nœud, elle a été érigée le 7 avril 1579 à la demande du curé de Torcé, Michel Levacher. Le texte est écrit en lettres gothiques et latines confondues.

Source : Croix et calvaires de la Mayenne, A. – Gueguen, MAH suppl. n°3, 1993, p. 56 et 91.

Photo : J. Poujade

La chapelle de la Cour-des-Oyères est située à 3,7 km au nord-est d’Aron. D’après l’abbé Angot, « elle existe de haute antiquité ». Mentionnée en 1725, elle est reconstruite au 19e siècle. Cette chapelle a néanmoins la particularité d’avoir une voûte lambrissée latéralement. L’édifice et son mobilier ont été restaurés en 2008. Outre le site, tout l’intérêt d’une visite repose sur la statue en bois (17e s.) de saint Grégoire-le-Grand, sur celle d’une Vierge en pierre polychrome (15e s.) logée dans une niche de bois semi-cylindrique et sur des peintures sur bois provenant de l’ancienne église de la Chapelle-au-Riboul. Les jeunes filles piquaient des aiguilles dans le pied gauche de St Grégoire pour se marier promptement.

Photos : J-P. Griveau.

 

 

Ce pont piéton ou muletier, construit en pierres plates maçonnées sur champ, enjambe la Vaiges à 100 mètres à l’ouest du pont routier, à la sortie de Préaux en direction de Chémeré-le-Roi. Il ne figure pas sur le cadastre de 1826 où il n’y a déjà plus de chemin. Seul existe un vestige de chemin au nord en direction du lieu-dit de La Hérissière.

Photo : J. Poujade.

 

 

La chapelle du château de Craon est remarquable

pour son architecture et ses vitraux armoriés.

Photo : D.Trideau

Cimetière de Bais :

Croix néo-gothique

Les chapelles funéraires recèlent aussi parfois de petites œuvres d’art qui ne retiennent pas toujours l’attention des propriétaires et des communes.

Cimetière de Bais.

La sculpture du socle de la croix illustre la Résurrection des morts et la citation figurant à l’entrée du cimetière : tubam expectant / ils attendent la trompette [pour ressusciter].

< vitraux de chapelles funéraires.

 

Photos : J. Poujade

Saint-Jean-sur-Erve : le Grand-Moulin-aux-Moines (ci-dessus)

Cette ancienne chapelle édifiée au 13e s. a été modifiée au 15e. Par la suite, elle a été transformée en bâtiment agricole. Aujourd’hui, l’état des contreforts est très préoccupant.

< Mézangers, place de l’église.

Cette belle fontaine en granite a probablement été édifiée au début du 19e s. Une fontaine similaire est située rue de la Dame-Verte.

Sacé, four à pain de la maison éclusière de la Nourrière (ci-dessous

La maison éclusière et ses dépendances (four à pain, latrine), ont été construites en 1858. Le site a été occupée jusqu’en 1961.

Photo : G. Barré

Photos : B. Girault

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