Deux articles sont à votre disposition dans le volume 2023 de notre revue en ligne La Mayenne, Archéologie, Histoire :
- 2 Gervais Barré, Monique Fleury, Jacques Naveau, Brigitte et Joël Poujade, L’église de Sainte-Gemmes-le-Robert (Mayenne).
Propriété de l’abbaye d’Évron, l’église rurale de Sainte-Gemmes-le-Robert, d’origine romane, a subi une phase de profonde transformation que nous plaçons vers le milieu du 14e siècle. La nef a été allongée vers l’est, le chœur reconstruit et deux chapelles latérales ajoutées. En l’absence de toute archive, la chronologie est basée sur les caractères des fenêtres à remplage. La fin du 17e siècle a vu la mise en place de l’un des derniers retables de l’école lavalloise. Puis une nouvelle phase de travaux, datée autour de 1734, a prolongé l’une des chapelles par un bas-côté à pignons, homogénéisé l’intérieur par la construction d’arcades semblables des deux côtés de la nef et transformé la façade. Ces travaux étaient trop récents au 19e siècle pour que l’édifice ait subi de nouvelles modifications. Il a ainsi conservé un double caractère gothique et 18e siècle, original dans le contexte des églises rurales du Bas Maine.
- 1 Christian Davy, Les peintures murales nouvellement restaurées du chœur et du transept de Saint-Jean-Baptiste de Château-Gontier. 2e partie : Description de l’iconographie.
La structure de la présentation des peintures murales romanes de Saint-Jean-Baptiste après leur restauration achevée en 2019 a été organisée en fonction de trois objectifs : le premier concernait l’établissement du corpus de la documentation iconographique. Il a été publié dans La Mayenne, archéologie, histoire [en ligne], 2021 p. 1-16. Les résultats du deuxième consacré à la reproduction et à la description précise de chacune des scènes et du décor ornemental sont publiés aujourd’hui. Lorsque la lecture de l’image s’avère difficile, celle-ci fait l’objet d’une succession de trois illustrations. Les outils numériques actuellement accessibles permettent à l’historien de l’art d’améliorer nettement la lecture de peintures ruinées en influant sur la luminosité, le contraste et les couleurs. Il est alors possible d’en dévoiler l’iconographie fuyante en dessinant un schéma révélateur. Le lecteur peut ainsi comparer la photographie qui restitue l’état de la scène en 2019 avec la même image travaillée numériquement et surchargée du schéma révélateur, puis avec ce dernier présenté de manière isolée sur fond neutre. Ce travail permet d’obtenir une meilleure vision du décor conservé. Enfin, le troisième objectif consistera à mettre en place les éléments d’information et de réflexion qui serviront aux recherches futures.
Ces articles sont accessibles librement à partir du site Internet de la SAHM (www.sahm53.fr) ou de celui des Archives départementales de la Mayenne (https://archives.lamayenne.fr) en suivant le chemin suivant : page d’accueil / découvrir / revue La Mayenne, archéologie, histoire / l’ensemble des publications.